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Le guide complet du financement de votre entreprise

Le guide complet du financement de votre entreprise

Par
Seliman El Allali
| Publié le
22 Sept. 2023
|
5 min read

Pour concrétiser un projet et/ou assurer la croissance et la pérennité de votre entreprise, il faut des fonds. Allant des prêts bancaires classiques au capital-risque en passant par le crowdfunding, il existe de nombreuses solutions de financement. 

Ce guide explore toutes les possibilités s’offrant aux entreprises de type start-ups, PME ou encore agences. Nous passerons en revue l’ensemble des solutions afin de vous aider à trouver le mode de financement le plus approprié à l’activité de votre entreprise.

L’accent sur la rentabilité

La crise de la Covid-19 a profondément marqué le contexte macroéconomique des entreprises. Entre l’inflation et l’augmentation des taux d’intérêt, la tendance générale a été de réduire les coûts d’exploitation et d'augmenter les prix. Revenir sur ses acquis et optimiser l’existant a été plus que jamais au centre des priorités des entrepreneurs : réévaluation des dépenses, renégociation avec les fournisseurs et sous-traitants, automatisation des processus, etc. Le but étant de pouvoir retrouver des valorisations et obtenir des levées de fonds comme celles que nous avons connues avant la crise Covid.

De ce fait, les entreprises évoluent dans un contexte incertain, accentué par le contexte géopolitique actuel qui mobilise la scène internationale. Quant aux investisseurs, ils sont plus difficiles à convaincre.

Côté finance et rentabilité, les entreprises redoublent d’efforts - souvent en parallèle de la séparation de quelques membres des effectifs - pour viser la rentabilité. Face à des valorisations à la baisse et l’accès plus complexe à des levées de fonds, de nombreuses entreprises se tournent vers des solutions de financement alternatives pour soutenir leur croissance et atteindre le seuil de rentabilité.

Les solutions de financement possibles

Le financement par des capitaux propres

L’apport personnel

L’apport personnel correspond à vos économies, vos avoirs et autres actifs que vous pouvez investir dans votre entreprise. Très souvent, il s’agit de la première source de financement qui demeure un passage obligé dans un projet de création d’entreprise. Ne serait-ce que pour couvrir les frais de démarrage.

Le montant de l’apport est aussi révélateur sur le sérieux et la motivation que vous accordez à votre projet. Plus votre apport est important, plus vous serez en mesure de convaincre des futurs investisseurs, potentiels associés, conseillers bancaires et partenaires.

La “love money”

Vous pouvez également coupler votre apport personnel aux fonds qui peuvent vous être accordés par vos proches (des membres de votre famille ou vos amis). Ce principe est couramment appelé la “love money”. Ces fonds peuvent prendre la forme d’un don, d’une participation au capital ou sous forme de prêt. 

Il est nécessaire que vous puissiez bien vendre votre projet auprès d’eux, tout en restant honnête sur les risques existants ou difficultés que vous pourriez rencontrer. 

Par ailleurs, il existe des avantages fiscaux pour les investisseurs particuliers : 

  • Réduction d’impôt sur le revenu à hauteur de 18% sur le montant versé à l’entrepreneur : 50 000 euros pour une personne seule, 100 000 euros pour un couple avec une imposition commune;
  • En cas de prise de participation au capital, l’investisseur particulier peut bénéficier d’une réduction de l’ISF de 50% du montant investi jusqu’à 90 000 euros.

Les Business Angels

Les Business Angels représentent un ou plusieurs investisseurs physiques qui investissent une partie de leur capital dans celui d’une entreprise. De ce fait, ils deviennent actionnaires d’une entreprise considérée comme innovante et prometteuse.

Généralement, ils sont en recherche de profits après 5 ans. Et pour en arriver là, les Business Angels n’hésitent pas à mettre à profit leur expérience, leurs compétences et leur réseau. Au-delà de leur contribution financière, leurs atouts résident aussi sur les conseils qu’ils peuvent apporter lors d’une création d’entreprise ou encore sur les enjeux que vous rencontrerez.

Les levées de fonds

Sujet incontournable dans l’écosystème start-up mais moins pour les entreprises plus traditionnelles, la levée de fonds implique de collecter de l’argent auprès d’investisseurs providentiels, de sociétés de capital-risque ou de fonds d’investissement en échange de titres. Pour les investisseurs, l’intérêt de ces titres est de pouvoir les revendre et réaliser une plus-value.

Bien qu’il s’agisse d’une démarche assez lourde, la levée de fonds permet de disposer des fonds de manière immédiate, sans impacter la dette. En effet, l’apport en capital étant de l’argent investi, n’a pas pour vocation d’être remboursé. Toutefois, intégrer de nouveaux investisseurs dans le capital social d’une entreprise provoque la diminution de la part des associés déjà présents dans le capital et une diminution de leurs droits au sein de la société.

Les financements alternatifs

Revenue Based Financing

Aussi appelé le financement basé sur les revenus, le RBF consiste d’un financement en échange d’un pourcentage des revenus futurs. Ce pourcentage est établi selon des critères de scoring bien précis pour évaluer la croissance d’une entreprise et les revenus récurrents dans le temps. Cette option relève être flexible, car elle ne nécessite pas de garantie personnelle.

Toutefois, cette solution de financement est idéale pour les entreprises à croissance rapide dont les revenus sont récurrents. 

Le leasing

La location d’actifs tels que des équipements, des véhicules ou des logiciels vous permet d’éviter d’importantes dépenses d’investissement initiales, en étalant le montant sur plusieurs mois sous forme de loyer. Recourir à la location vous autorise à renouveler fréquemment vos actifs, voire même de bénéficier de certains avantages.

Chez Cleaq, nous proposons une offre de leasing IT tous services inclus, avec des mensualités fixes. À partir d’un RIB et d’un numéro SIREN, recevez un accord de financement rapide. Et pour des questions relatives aux paiements ou à votre contrat, vous n’avez qu’un seul interlocuteur : Cleaq.

Pour permettre aux entreprises de gagner davantage en sérénité et en flexibilité, Cleaq propose des durées de contrat allant de 12 à 48 mois avec des conditions souples d’engagement et de sortie de contrat.

Quel que soit le nombre d’incidents, notre support informatique couvre les pannes, vols, casses et lenteurs avec une prise en charge en moins de 10 minutes. Ainsi, vous pouvez anticiper vos dépenses, évitant les surprises et facilitant la gestion financière de votre parc informatique.

Pour en savoir plus sur le financement d’un ordinateur, smartphone ou accessoires chez Cleaq, rendez-vous sur notre page leasing informatique !

L’affacturage 

L’affacturage, également connu sous le nom de financement des comptes clients, fournit un financement basé sur les factures impayées de vos clients. Vous vendez vos factures à un prix réduit à une société d’affacturage, qui vous avance immédiatement une grande partie du montant de la facture. Le solde, moins une commission d'affacturage, est payé une fois que le client a réglé la facture. L’affacturage accélère votre trésorerie et vous permet d’obtenir des fonds sans vous endetter. Cependant, il peut être coûteux s’il est utilisé à long terme. 

Le financement par la dette

Crowdlending

Le crowdlending est une solution de financement alternatif, aussi appelé prêt participatif. Elle permet à des particuliers ou à des entreprises de prêter de l’argent pour financer et soutenir des projets, contre des rendements attractifs. Ces rendements s’ajustent en fonction du profil de l’emprunteur et de la durée de l’emprunt. 

Une entreprise qui souhaite passer par le crowdlending peut espérer dégager un montant entre 10 000 euros et 2,5 millions d’euros. Chaque investisseur peut financer un projet à partir de 20 euros en échange de minibons, actions, ou d’obligations.

L’apport en compte courant d’associés

Un compte courant d’associés consiste à disposer de fonds sous forme de prêt par un dirigeant, actionnaire, associé ou un salarié de l’entreprise. Il s’agit d’une solution de financement à court terme.

La personne physique qui met à disposition ces fonds est légitime de demander une rémunération sous forme d’intérêts, selon la convention en vigueur. Elles sont déductibles des bénéfices imposables de la société. Toutefois, cette rémunération n’a aucun caractère obligatoire. Cependant, si les détenteurs des comptes courants associés sont des personnes morales (entreprise ou une association), les intérêts sont obligatoires.

Le prêt d’honneur

Le prêt d’honneur est l’un des moyens de financement les plus utilisés, en complément de l’apport personnel, pour la création ou la reprise d’une entreprise. Il a l’avantage d’être attribué sans garantie, ni caution et à taux zéro. 

Le montant contracté peut aller de 2 000 à 50 000 euros, et jusqu’à 90 000 euros pour les entreprises qui portent des projets innovants. Pour l’obtenir, il suffit de s’adresser à des organismes qui proposent des prêts d’honneur : Réseau Entreprendre, ADIE, ou encore l’Initiative France.

Le financement par les subventions de l’État et des collectivités territoriales

Au-delà des différentes solutions de financement citées précédemment, l’État, les collectivités locales ou encore la bpifrance soutiennent la création, la reprise et la croissance d’une entreprise. 

Parmi les aides publiques, nous pouvons retrouver le NACRE (Nouvel Accompagnement à la Création ou la Reprise d’Entreprise), l’ACRE (Aide à la Création ou à la Reprise d’une Entreprise) et le CAPE (Contrat d’Appui au Projet d’Entreprise). 

La BPI propose également un certain nombre de services, comme le cautionnement, des versements, des prêts à l’innovation et l’accompagnement par des experts dans la création d’entreprise.

Ces aides peuvent aider à constituer une trésorerie de départ, couvrir les premiers coûts d’exploitation et investir dans la recherche et l’innovation.

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